
La promenade est longue, surtout les jours d’hiver.
Passent les hommes tristes, sous les ponts de Paris.
Je marche dans un silence, les bras lourds.
Le vent crie et s’élève contre la vie,
Tandis qu'en pressant le pas, je brûle mon ennui.
Les rues sont sans fin et courir me tue
Mais je ne vis que fatiguée
Quand rien d’autre ne pèse que le sommeil évanoui.